- Rupture de stock
Le coeur du Sûtra du Lotus - Editions ACEP
Ce n'est que par le dialogue, le dialogue permanent, que l'on peut permettre aux autres de surmonter leurs difficultés pour devenir véritablement heureux. C'est dans une telle action et dans une telle pratique que vit « le cœur du Sûtra du Lotus ».
L'expression « pratiquant du Sûtra du Lotus » désigne ceux qui se consacrent à la mission de sauver les êtres humains du monde entier, pour les dix mille ans et plus de l'époque de la Fin de la Loi. Et kosen rufu désigne une situation où, en s'appuyant sur la Loi merveilleuse, les individus contribuent au bonheur des autres et à la société en tant que « pratiquants », c'est-à-dire par l'action. De ce point de vue, les premier et deuxième présidents de la Soka Gakkai, Tsunesaburo Makiguchi et Josei Toda, qui combattirent le régime militariste japonais et propagèrent la Loi pour le bonheur des êtres humains au péril de leur vie, ont, sans aucun doute, leur place dans la lignée des pratiquants du Sûtra du Lotus. Le 65e grand patriarche Nichijun fit l'éloge du président Makiguchi, en affirmant qu'il était « né en tant qu'émissaire du Bouddha ». Quant au président Toda, il le qualifia de « précurseur des bodhisattvas sortis de la terre ». Ce dernier entreprit le grand combat de propager le « Sûtra du Lotus de la Fin de la Loi » pour le bonheur de tous ceux qui se débattaient dans la plus grande détresse, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
« Je veux bannir le mot misère de ce monde. » Ce cri de mon maître qui, tel un lion, s'était dressé seul, résonne encore à mes oreilles. Ce cri venant du fond de lui-même n'est autre que « le cœur du Sûtra du Lotus ». Le bouddhisme signifie toujours action et pratique. Ce n'est que par le dialogue, le dialogue permanent, que l'on peut permettre aux autres de surmonter leurs difficultés pour devenir véritablement heureux. C'est dans une telle action et dans une telle pratique que vit « le cœur du Sûtra du Lotus ».
Daisaku Ikeda